Et si le passé n’avait jamais cessé d’exister ?
Le patrimoine n’est pas seulement une affaire de culture ni le « pré carré» des historiens, des archéologues ou des restaurateurs. Physiciens et chimistes contribuent à sa préservation et sa mise en valeur. C’est le cas au CEA où, depuis longtemps, plusieurs équipes développent et mettent en œuvre des techniques et technologies innovantes, au service de l’art, de l’histoire et de l’archéologie.
Restaurer, c’est remettre le passé au goût du jour. Et si le passé n’avait jamais cessé d’exister dans le présent ? Si un édifice tel que Notre-Dame possédait une 4e dimension, celle du temps dont parlent Proust et Einstein ? Alors, restaurer des œuvres d’art poserait une question aussi scientifique que philosophique.
Oeuvres d’art, restaurer sans transformer ? Une rencontre, le 30 septembre à 19h à l’hôtel de l’Industrie, avec :
- Philippe Dillmann, archéométallurgiste et co-responsable de la task-force « recherche » pour Notre-Dame.
- Karine Froment, directrice d’Arc-Nucléart, laboratoire grenoblois spécialisé dans le sauvetage de chefs d’œuvre en péril.
- Étienne Klein, physicien, philosophe des sciences et directeur de la collection « Comment a-t-on su » aux éditions humenSciences.
Animée par Daniel Fievet journaliste à France Inter.